jeudi 15 octobre 2009

Trois





Les poèmes


Chez moi











Ecoutez,





..., ...,











Depuis chez moi







Un oiseau s'envole


http://wizzz.telerama.fr/miyeon07
Texte : Miyeon



mains


Si je te tends la main et tout ce qu'elle contient,
Accepteras tu ?

Tendras tu la main et tout ce qu'elle contient,
Suivras tu ?

Sais tu ce que cette main tendue contient,
Le verras tu ?

Frontière de mains continent tendu
Limiteras tu ?

Mains au mille doigts étoilés suspendus
La regarderas tu ?

Simple geste de main tendue
L'effectueras tu ?

Regarde les mains tendues
Elles sont si grandes
Qu'elles soutiennent le monde.


http://www.ipernity.com/home/22165
Texte : LuDoVic








DANS LE CREUX

Nous voilà donc penchés
A tous les coins de rue
Pour se dire des histoires
Une parole en l'air
Jusqu'à s'assoir par terre

J'ai choisi de penser
Qu'il n'en restera rien
Et puis d'en rire un peu
En m'essuyant la bouche
Du revers de la main


http://wizzz.telerama.fr/mellesay
Texte : Mathilde

Deux







Comment ça marche...

En marchant, le corps échappe à son identité, il l'abandonne sur le bord du chemin. Le marcheur n’a pas d’histoire, il est géographie. Il fait tourner la terre par la seule force de son pas, prouvant que le monde existe.

http://restesdumonde.blogspot.com
Texte : dehors-dedans



Visage
Le long de l’histoire s’étire ma croyance

elle peint mon visage aux couleurs du monde

et me défigure tant

que je me crois mortel

rêvant le temps de pointillés

d’atomes

Quand la rose se méfie du ciel

Ici et là en reflets fidèles

s’éclaircit ma vue mon visage

multiplié d’innombrables destins

car l’intelligence

l’avais-je pressenti

poétise

ses univers processionnels

en un unique miroir

L’astre engendré de mille aurores naissante





Poème - au large.

Dis. Toi qui cherches encor,voudrais-tu que, bien ivres,

Là-bas, sans plus compter, nous marchions vers le large ?

Voudrais-tu ? Ignorants des gouffres et des marges,

Prendre la fuite –enfin ! essayer –pour de vivre ?



Nous irions en rêvant sur les chemins à suivre

Et, délibérément, quand sonnerait la charge,

Nous n’entendrions plus – voudrais-tu ? –que les larges

Et doux et chauds accords que l’inconnu délivre.



Voudrais-tu ? Simplement laisser la porte ouverte

Et puis jeter les clés –ma belle angoisse offerte –

Et puis laisser les choses à la chanson du vent…



Tu sens comme sont froids les clos où nous encagent

Les songes piétinés. Voudrais-tu ? Vivre sans ?

Comme un qui s’est perdu retrouve son courage



Aux pieds de l’inconnu lors que le soir descend ?

http://wizzz.telerama.fr/Syrtes
Texte : Presqu'île




CAMINANDO

À partir de là, la notion d'art pour l'art n'a donc plus aucun sens, disait Luigi Éden-Théa. Et puisqu'une forme choisie ne l'est plus que pour accueillir, le texte littéraire, s'il est art, n'est jamais qu'une terre d'asile, un marais susceptible, un vase capable de cueillir n'importe quel parfum, n'importe quelle odeur, n'importe quelle humeur frôlée par la vie comme par la mort. L'eau carrée d'un port ne choisit pas les coques qu'elle mouille et balance contre la pierre polie, disait-il. Dans sa vague stagnante, se mêlent ainsi sans partage les eaux usées et les élixirs marchands. Même crasseuse, même poissant les doigts comme jadis à l'encrier cette eau se veut lustrale et digne d'ablutions. L'acte d'écrire n'est pas que représentation, pure présentation au temple et salve d'icônes à révérer. Mais il demeure proche de la prière. On se moque de savoir si c'est beau, disait Éden-Théa. De savoir si c'est plus ou moins beau, plus ou moins nouveau, révolutionnaire ou génial… Ce qui importe c'est que ce soit bon, c'est tout disait-il. Bon… Ce que je veux dire par là ? Je ne sais pas moi : bon à quelque chose, c'est tout ! À manger si vous préférez. Bon à boire et à manger. Bon à écouter par exemple, bon à respirer, à goûter. Bon à dire et à répéter. Bon à vivre tout simplement, et s'inscrivant dans une vie toute de bonhommie vêtue, un vécu lié, relié à ce qui l'entoure, le petit monde comme le grand. C'est le genre de relation qui pousse à sortir de chez soi, à sortir de soi comme on sort de sa chambre. Littéraire ou pas, une telle écriture sera sociale ou elle ne sera pas. Et peu importe qu'elle le soit à sa manière, toute seule, isolée à l'image d'un arrêt de bus en tôles planté au milieu de nulle part car si elle l'est, c'est comme une route. Comme la route qui passe devant l'arrêt du bus et lui donne tout son sens. Et une petite route de campagne, sans éclairage public, sans bas-côtés stabilisés, sans signalisation horizontale et sans horizon du tout… Eh bien ! disait Luigi, c'est encore une route non.

http://lecorrespondancier.blogspot.com
Le Correspondancier











Beautiful friendship

Ce matin de tristesse dans l’ombre que déploie déjà l’arrivée de l’automne, même pas le courage de relever les persiennes pour embrasser le jardin qui dépérit.

Rester dans le calme calfeutré de la maison encore endormie
Seules les tourterelles font écho à mon silence
Mon silence pourtant qui me parle à voix basse
Des occasions ratées, des retours sur la pointe des pieds, des malentendus caustiques, des portes qui claquent et qui tardent à se rouvrir …

Sans raison ou avec trop de raisons peut-être, j’ai envie de sortir enfin cette phrase qui m’a longtemps trottiné dans la tête, dernier plan de Casablanca : I think this is the beginning of a beautiful friendship.

Non, pas cette fois encore, ce n’est ni le moment ni l’heure, un éclair dure moins que le temps d’un orage, mais sa beauté clinquante nous enrobe d’une torpeur aux couleurs d’arc en ciel. Ainsi va la vie d’orages si longs à éclairs fugaces.

Les orages nous enlisent là où les éclairs nous font parfois rêver !

http://saravati.skynetblogs.be
Texte : Les petits délires de Saravati

Un



mème pas...morte

le dire avec fierté , le dire avec défi.

"mème pas morte..." et pourtant, toutes ces mains indigentes, ses sourires indigestes;tout cela aurait du finir très mal.dans cette pièce obscure ,ou vous venez me lire me boire et me manger, j'aurais beaucoup à dire.

tant et tant. que le vent pourrait souffler sur la lande des annnées entières ,et arracher chaque branche de l'arbre effilé noir de mes souvenirs , je garde la nausée, de cette année 1989 ; de cet été pas spécialement chaud , et de ces résultats d'analyse. personne pour partager .


reste mon seul trésor, mes couleurs et mes mots, qui valent ...ce qu'ils valent qui existent bien plus que ma chair peau.


je me sauve qui peut.


ne m'abandonner pas.



http://blogs.arte.tv/kamera-obskura
Texte : Carolina Ka



En marge de toi

Promène toi mon doux ami,

tout contre moi,

qui souhaite ta main,

comme un lien.

Accompagne mes pas,

face à nous, se dessine

le paysage sauvage de l'inconnu.

Parle moi, pour que je sache

quels mots résonnent en toi,

tes pensées effacées,

et le beau des années.

Souris pour moi,

pour que de ta bouche, offerte,

je rêve les yeux ouverts.

Tes dents, pleines de croquant,

libèrent tes lèvres,

que j'imagine sur les miennes.

Les décorer d'un baiser.

Plonger dans ton âme abritée,

par tes yeux au regard bleu,

passionnément allumés.

Viens, fais quelques pas avec moi,

la nuit ne tardera pas.

Le mystère émanera

des non-dits, dissimulés

dans la doublure

de mon armure.

Je cache

comme des tâches

tout ce qui fait voile

sur l'étoffe de mes secrets.

Apeurée de voir ce souffle

de bonheur s'évaporer.

Prends ma taille mon amour

et sers moi, toujours,

des plats de noces

et des festins grandioses.

Mon appétit est insatiable,

comme tu l'as dit

entre deux sauts véritables,

de ton talent d'étoile

de danse sur mon ventre.

La nuit venue,

arbore sa lune,

sa lumière éphémère,

qui sans cesse à marée,

me peint du verbe de la femme,

et je n'ai rien à déplorer.

Mon ventre, pâle, attend

seulement de savoir respirer.

A qui la faute, si j'étouffais,

les soirs noirs

où l'on mentait.

La peau vibrante,

comme les feuilles du caduc

au matin d'automne,

la chaleur encore de mai,

comme par magie,

surprend éternellement

l'enfant inné qui rayonne

d'un soleil jamais fané.

Éclairant on ne sait quelle vérité,

sur un corps encore fragilisé

dans lequel se déguise,

une âme si peu dévoilée.


http://wizzz.telerama.fr/hivanea

Texte : Hivanea











Gouttes

Le gré des amonts de peine, ceux accrochés aux parois de verres fluides.
Glisser sur le froid des grisailles diaphanes, là où les gouttelettes frappent la désaffection des oxygènes.

Je longe dans les intervalles entre l’eau fuyante et l’épaisseur des matières. Derrière elle, les verts désirs s’étalent, intouchables et sereins. Juste poser les yeux sur la frange des frondaisons vivaces.
Et la main s’écarte sur le gel pour passer la glace, insérer les particules au-delà et baigner dans le tiède apparat des feuillages.

Plus tard, peut-être, la brisure douce me laissera quitter les tangibles raisons pour naviguer sur les bleutés ouvertes. Plus tard, je déciderai de ne pas revenir et je dirai à l’étoile que je suis là aussi.

Là, je ferme le regard , je revois mes trajectoires d’enfant rêveur sur les fenêtres, je crois que la vitre est trop dure, que jamais je ne pourrais la pénétrer jusqu’à la traverser.

Mais je sais qu’un jour…

http://wizzz.telerama.fr/inta
Texte : Inta


















A tous les vents

A tous les vents crevant l'immensité,

A tous les soleils inondant le monde,

Au feu libérateur et à mon âme perdue,

Aux étoiles qui font perdre la route,

Aux fleuves reflet des arbres et des senteurs,

Aux amoureux transis dans le froid,

Au fou d'amour qui joue sur sa guitare,

Les rengaines latentes des mots éteints,

Aux signes magiques des enfants sages,

Je crie la vie du monde,

La lumière éblouiissante

Des nuits de tendresse, Les instants de bonheur,

L'espor d'une vie

Eteinte un jour de Septembre...

http://wizzz.telerama.fr/albatros
Texte : Gévé




Les femmes que j'aime

Mains qui sonnaillent de cuivres mêlés
Prénoms étranges
Dans le bleu des pagnes indigo
Vous m’attendiez

Au loin
Traces de peintures
Trésor de latérite
Aux murs des cases
Ocre mêlée

À mots couverts et parfumées
Rires en sourdine
Bouches parois
Roses et miel
Dents roussies par la kola
Petites sœurs ô vos sourires enchantés
Ce jour-là devant l’objectif
Parées
Vous vous abandonniez

http://www.soleildebrousse.com

Texte : Au frais des mots....




Je l'ai vu...

... Je l'ai vu, dans le silence assourdissant des corps.
Le temps a duré l'espace d'un soupir. Le monde n'existe pas.

La vie serpente. Pleurez, fontaines obsédantes et brûlantes qui jaillissez de toutes vos eaux vives. L'élan qui jamais ne cesse et tend vers l'infini, épuise et régénère.

Regarde, est-ce que tu vois vraiment? Tu me vois, moi?

Tout est nouveau, de nouveau.

L'existence terrestre pourrait et devrait s'arrêter après ça.

Marcher sur la corde du désir énigmatique qui ondule, encore et toujours, vers l'inconnu, l'Ailleurs espéré et redouté.

http://wizzz.telerama.fr/sousconversation
Texte : Passage secret, DM















A MES EX PETITS COQS CHEFS

De bois j'avais souvent la gueule,
Mais pas la langue et ça fait tache!
Auprès d'un tas de fumiers, seul,
J'ai picoré trop de mots lâches.

Pour les coqs en chorale aux grains
De laideur maquillés de pleurs,
J'étais fin prêt pour le sapin,
L'ultime et plus sobre demeure.

Coma de fausse alcoolémie,
J'ai dégusté jusqu'à plus faim
L'inachevée sympaphonie
D'un orchestre de chérubins.

Mais resc-happé in extremis
Par le train-train chirurgical,
J'ai bien envie de crier bis-
Touri deviens mon crève-chorale...

Que je décoche à poumons pleins
Mes pointillés d'orgue céleste
En voix plus pointue qu'un fusain
Pour dé-crêter les immodestes!

http://fleursmusicolores.skynetblogs.be/
Texte : Fleurs Musicolores














A ta mémoire
A fleur de peau













http://www.ipernity.com/home/96322
Valserine









Qui je suis ?

Ma photo
D'où je viens..... D'où je tiens :))) http://wizzz.telerama.fr/pixels Si vous imprimez d'ici, merci de penser aux sdfs, ces hommes au ciel pour tout toit. On va dire que c'est pour eux que je fais tout ça :))) En rang par trois je vous prie, bien gentillement. J'veux voir qu'une tête :))) Pas là, pas là, là